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PVT au Canada - 2011/2012
7 août 2011

Les nouvelles du front

Bonjour à toutes et à tous,

Nos lecteurs les plus assidus nous pardonneront ce léger retard par rapport à notre rythme habituel de publication. En effet, nous sommes de nouveau confrontés à la pénible absence d’Internet. Nous retrouverons notre connexion le 10 août au plus tard, date du retour du Texas de notre bienaimé propriétaire. En attendant, permettez-moi de vous apporter, depuis notre salon de thé préféré, une petite mise à jour sur l’évolution de la situation.

Au plan professionnel, quelques pistes intéressantes, mais toujours pas grand-chose de concret. Après avoir passé un énième test de traduction technique en vue d’une collaboration avec un cabinet de traduction allemand, j’ai récemment reçu un retour positif de leur part. Fait assez remarquable, je disposais de plusieurs jours pour élaborer une traduction d’à peine 400 mots. J’ai donc apporté à mon travail un soin scrupuleux, et j’ai pris le soin de faire relire ma traduction par un expert, en la personne du père d’Eliana, à qui j’adresse au passage mes sincères remerciements. Revigoré par cette modeste réussite, je m’attendais à commencer le travail rapidement. Or, je n’ai à ce jour reçu aucune commande de traduction. Je doute que ce contrat suffise à payer notre loyer.

J’ai également passé un entretien assez éprouvant à l’Université d’Ottawa, pour un poste de rédacteur/réviseur/traducteur/conseiller bilingue. Seul face à un comité de sélection de trois Québécoises m’assaillant impitoyablement de questions et passant indifféremment du français à l’anglais toutes les 5 minutes, je crois avoir sauvé la mise, mais je crains que mon statut de travailleur temporaire ne pose problème. En effet, il s’agit d’un placement d’un an, jusqu’à septembre 2012, et mon permis arrive à expiration en juin 2012. J’ai tenté, non sans mal, de les convaincre que cela ne devait pas être un obstacle, et que j’étais prêt à engager toutes les démarches nécessaires pour obtenir une extension de visa si ma candidature était retenue. Après l’entretien, j’ai dû passer un examen écrit de relecture et correction de texte (sorte de CRT, les ISITistes comprendront), suivi d’un exercice de traduction. Mon sentiment à l’issue de ce test était assez mitigé. Advienne que pourra.

J’ignore si cela vaut vraiment la peine d’être mentionné, mais j’ai été contacté par une agence d’intérim pour occuper un poste d’agent de saisie de données bilingue dans le centre-ville, pour trois jours reconductibles, à partir de demain. Bien qu’assez peu stimulant, ce genre de travail me permettra – enfin ! – de mettre un pied dans le monde de l’entreprise canadien et me motive bien davantage que de courber l’échine du matin au soir dans un sinistre supermarché.
 
Eliana a, quant à elle, été contrainte de reporter son projet de démarcher les centres de formation en langue française de la ville. En effet, une connaissance, rencontrée dans le cadre de ses groupes de conversation, l’a appelée lundi soir pour lui proposer de garder, à partir du lendemain matin 9h et pendant quatre jours, la fille unique d’une amie travaillant à l’ambassade de Pologne. Elle a donc passé toute cette semaine à s’occuper d’une petite Lolita polonaise de 9 ans, pourrie gâtée et hyperactive, mais pas complètement antipathique. Cette expérience aura toute de même eu le mérite de permettre à Eliana de s’exercer à la pratique orale de l’anglais, la petite étant bilingue et plutôt loquace. Dès demain, tandis que je serai occupé à remplir des tableaux Excel, Eliana se rendra, armée de son CV, dans un maximum d’écoles et centres de formation.

En dehors de la recherche d’emploi, toujours aussi difficile et parfois décourageante, la vie à Ottawa suit paisiblement son cours. Nous avons récemment fait une balade à vélo très agréable, le long de la Rivière des Outaouais, jusqu’à un joli petit coin de plage à environ 10 kilomètres de chez nous, où nous avons nagé, pris le soleil et siroté une délicieuse piña colada. Dans la rubrique « temps libre », il convient également de mentionner la découverte d’une série télévisée tout simplement magistrale, j’ai nommé Breaking Bad. C’est l’histoire de…  En fait, on vous laisse découvrir et savourer. Sachez simplement que les acteurs sont phénoménaux, que l’intrigue est à la fois captivante, originale et pleine de suspense…

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Nous n’avons qu’un seul regret : le manque de relations sociales. Difficile, en effet, de nouer des contacts solides avec les gens du coin sans vecteur de socialisation (travail, études, etc.) Il nous tarde donc d’autant plus de trouver du travail. Le temps, toujours aussi chaud et humide, et ponctué de quelques épisodes pluvieux, ne fait guère dans l’originalité.
 
Au risque de nous répéter, vous nous manquez terriblement. Nous espérons que tout va pour le mieux, quoi que vous fassiez, où que vous soyez.

Eliana & François

 

~~~~~

 

Hello everyone,

Our most regular readers will kindly forgive this minor delay in our usual rhythm of publication, as we are yet again - annoyingly so - deprived of the Internet. We'll get it back on Aug. 10 at the latest, when our beloved landlord returns. In the meantime, let me give you a brief update on our situation.

On the job side, a handful of interesting leads, but little very concrete. After taking an umpteenth technical translation test in view of a collaboration with a German translation company, I recently received an approval from them. Remarkably enough, I was given several days to complete a translation of under 400 words. Thus, I paid scrupulous attention to detail and even had my work read by an expert, namely Eliana's dad, whom I sincerely thank. Energized by this modest success, I expected to start work shortly. But to date I have received no translation assignment from them. I wonder if this contract will suffice to pay the rent.

I also had a tough job interview with the University of Ottawa for an editor/reviser/translator/counsellor position. I sat in front of a panel of 3 middle-aged Québécois ladies who bombarded me with relentless questions and kept switching back and forth from English to French every 5 minutes. I think I did a decent job but my concern is that my status as a temporary resident did not work to my advantage.  This is a one-year job, until Sept. 2012, and our permits allow us to stay no later than June 2012. I took great pains to convince my interviewers that this should by no means be an obstacle, that I was willing to take the necessary steps to get an extension if my application was accepted. After the interview, I was made to take a proofreading/translation exam, which I'm not overly confident about. Happen what may. 

I don't know if this is worth mentioning, but I was contacted by a placement agency for a bilingual, three-day  data entry position in downtown Ottawa, starting tomorrow. However uninspiring, this kind of work will - finally! - allow me to set a foot in the Canadian corporate world and gets me much more excited than some lousy back-breaking supermarket clerk job.

Eliana was forced to postpone handing out her résumé to Ottawa's many French language training centres because an acquaintance she'd met in one of her English conversation groups gave her a call last Monday night to ask if she'd like to babysit the daughter of a friend who works at the Polish Embassy. Thus, she spent the entire week looking after an over-spoilt and hyperactive yet essentially likable 9-year-old Polish Lolita. The sole advantage of this experience was that Eliana got extensive oral English practice from a garrulous kid.

Outside of the whole job search, which continues to be very difficult and sometimes disheartening, life goes on peacefully in Ottawa. We recently took a very enjoyable bike ride to a gorgeous beach spot about 10 km from home, where we swam, sunbathed and sipped a delicious piña colada. The "leisure" section would not be complete without mentioning the discovery of an extraordinarily good TV show called Breaking Bad. It's the story of... Actually, don't take my word for it and check it out for yourself. Just know that the actors are phenomenal and the plot captivating, original and suspenseful.

Our main frustration here is the lack of social relations. It's not easy to form lasting bonds when you have no reliable means of socialization (work, studies etc.) This is part of the reason that we're so desperate for employment. The weather is, as always, hot and humid, with a couple of showers every now and again.

We miss you all big time. We hope all is well with you, whatever you're up to, wherever you are.

Eliana & François

 

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Commentaires
PVT au Canada - 2011/2012
  • Dans ce blog, vous pourrez lire des articles relatant nos aventures canadiennes, visionner nos photos, vous tenir informés et commenter les événements marquants de notre vie à Ottawa. Bonne lecture à tous ! François & Eliana
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